Les lyonnais ne savent ni gagner ni perdre

En observant le comportement des spectateurs, joueurs et dirigeants de l’ol, leur président en tête, on constate que leurs réactions sont négatives, dans la victoire comme dans la défaite. Quand ils gagnent, ils mettent un point d’honneur à rabaisser l’adversaire, jusqu’à l’humilier. Les Stéphanois se souviendront du derby de 2006, fêté avec des confettis, manque criant d’humilité et de respect, ou celui de 2017, déjà plié lorsque Fekir est allé provoquer le kop en brandissant son maillot.

Lors du derby de 2006, les lyonnais ont fêté leurs buts avec des confettis.

Ils n’admettront jamais avoir été avantagés d’une quelconque manière par les faits de jeu ou l’arbitrage. Pourtant, pour l’ol, tous les coups sont permis pour obtenir la victoire (voir les vidéos présentées sur ce site). Sur le terrain, les joueurs lyonnais se permettent les fautes les plus grossières, ou même de s’en prendre à l’arbitre comme Marçal à Caen en 2017, sans jamais être inquiétés. Dans les coulisses, le parrain du foot français met la pression aux arbitres et aux instances pour arriver à ses fins.

Plusieurs pénaltys ont été « oubliés » contre la Juve en 2020.

Quand ils perdent, ils peuvent avoir des gestes d’humeur, donner des coups… Face à Bordeaux, en 2007, Juninho a asséné un coup de poing à Jurietti. Dans un autre derby, en 2017, Tolisso a tenté de casser la jambe de Lemoine, avec la bénédiction des commentateurs d’oltv. (Remarquez, le dirigeant marseillais agressé par Anthony Lopes en 2018 pourra témoigner qu’ils sont tout aussi violents quand ils gagnent…).

En 2007, face à Bordeaux, l’ol perd le match et Juninho ses nerfs.

Mais c’est dans la recherche d’excuses qu’ils sont le plus forts, n’admettant jamais qu’une équipe puisse lui être supérieure, et n’assumant jamais leurs manques ou erreurs. La pleurnicherie est devenue leur spécialité, autant que les menaces de poursuites judiciaires. Jean-Michel Aulas a voulu traîner les présidents successifs de l’OM devant les tribunaux, et a qualifié Marseille de « cité de non droit » après une défaite pourtant indiscutable en 2019. Il s’en est aussi souvent pris à l’arbitrage lors des cuisants revers face au PSG, ne supportant pas de ne plus être au sommet.

Après une défaite au Vélodrome, Aulas a tenu des propos honteux.

Nous ne sommes donc pas surpris de le voir sortir tout un arsenal juridique, indiquant qu’il allait intenter plusieurs recours pour obtenir des dizaines de millions d’euros de dommages et intérêts, quand la Ligue nationale de football est contrainte d’arrêter la saison pour des raisons sanitaires évidentes. Il espérait bien gagner sur tapis vert une qualification européenne que son équipe ne méritait pas dans le jeu.

Voila pourquoi un club qui a tout réussi, dans une ville plutôt belle et agréable, reste détestable aux yeux de très nombreux amateurs et observateurs du foot, et du sport en général, en France et au-delà…

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